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BUYAM SELLAM - Portrait d’une femme de marché dans les quartiers populaires de Yaoundé. Un roman social et poétique sur le courage féminin et la survie urbaine (François Nkémé)

BUYAM SELLAM - Portrait d’une femme de marché dans les quartiers populaires de Yaoundé. Un roman social et poétique sur le courage féminin et la survie urbaine (François Nkémé)

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Un hommage vibrant aux femmes battantes des marchés africains.

Dans Buyam Sellam, François Nkeme donne la parole à Mamy Jacqua, une femme de marché, forte, libre, et attachante, qui incarne la résilience féminine dans un quartier populaire de Yaoundé. À l’aube, sa voix résonne dans les ruelles de Melen, comme une horloge humaine annonçant la fin de la nuit et le début d’une nouvelle journée de labeur.

À travers son quotidien, l’auteur met en lumière :

✔️ La dignité du petit commerce ambulant

✔️ Le courage des femmes dans l’économie informelle

✔️ La dureté de la vie urbaine en Afrique

✔️ L’humour et la solidarité des quartiers populaires

Entre poésie sociale, chronique urbaine et regard tendre sur le peuple des marchés, ce roman peint un tableau réaliste, drôle et touchant d’une société en quête de survie et de sens.

👉 Une œuvre engagée et humaine, qui magnifie les métiers souvent méprisés mais essentiels.

Buyam Sellam

« Je suis buyam sellam...
Je mourai buyam sellam
Etre buyam sellam, 
c'est le meilleur métier de la vie »

Ainsi chantait Mamy Jacqua en traversant le quartier Melen à quatre heures du matin.
Lorsqu'elle avait pris cette habitude de traverser le quartier Melen par sa ruelle principale tout en chantant, les habitants tirés de leur sommeil avaient pensé à une folle ou à un disciple de Bacchus. Ils l'avaient insultée, copieusement, puis au bout d'une semaine d'insultes, ils s'étaient lassés. Maintenant, ils écoutaient avec une oreille attentive cette horloge qui savait si bien leur annoncer que la nuit était en train de pondre la matinée, que l'aube blafarde allait bientôt vaincre le monde des ténèbres, pour une nouvelle journée pleine d'épreuves et d'incertitudes. Une journée au cours de laquelle, les ménagères se demandaient encore : que va-t-on manger ?» 

🎯 Public cible

Lecteurs et lectrices sensibles aux récits de femmes

Amateurs de littérature africaine contemporaine

Militants/associations engagés pour les droits des femmes ou des travailleuses informelles

Étudiants en sociologie, études africaines ou genre

Grand public intéressé par les réalités sociales africaines

François Nkeme est auteur d'ouvrages de fiction par passion et éditeur de formation. Il a déjà publié Innocence perdue, Le Cimetière des bacheliers, On ne décore pas les petites gens, la bienheureuse transition, Buyam sellam et aussi des albums pour la jeunesse.

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